En 2006, le Centre d’interprétation de la nature Cape Jourimain (qui se trouve au pied du pont de la Confédération) a installé un panneau solaire (Thermodynamics) de 4 pi sur 8 pi pour préchauffer une partie de l’eau chaude nécessaire à l’exploitation du restaurant.
En préchauffant l’eau quand il y a du soleil, ce panneau solaire thermique permet de réduire la quantité d’électricité provenant du réseau qui est consommée pour chauffer l’eau utilisée dans la cuisine.
Le capteur solaire fonctionne depuis mai 2006, mais il faudrait quelques panneaux supplémentaires pour répondre entièrement aux besoins d’eau chaude de la cuisine.
Le glycol (liquide caloporteur) qui circule en circuit fermé absorbe la chaleur du soleil, la transporte à l’intérieur du bâtiment et la transfère à l’eau contenue dans une chaudière. L’eau passe ensuite dans un réservoir d’eau complémentaire placé à côté du chauffe-eau traditionnel.
Le chauffe-eau traditionnel est alimenté en eau préchauffée et, au besoin, en élève la température, avant qu’elle soit acheminée vers les robinets ou le lave-vaisselle.
Une analyse financière du système de capteurs solaires utilisé pour chauffer l’eau au Centre d’interprétation de la nature Cape Jourimain (CINCJ) a été réalisée au moyen du logiciel d’analyse de projets d’énergies propres RETScreen (http://canmetenergy-canmetenergie.nrcan-rncan.gc.ca/fra/outils_logiciels/retscreen.html). Ce logiciel, mis au point et tenu à jour par Ressources naturelles Canada, permet de se faire une idée du délai de récupération du capital investi et des réductions d’émissions de gaz à effet de serre pour un système particulier. Dans le cas du Centre, les calculs se sont faits sur la base d’un investissement initial de 10 000 $ (sans paiement d’intérêt), ainsi que sur les données météorologiques et les performances du système qui ont été enregistrées. On a aussi tenu compte de l’utilisation saisonnière (printemps, été et automne) des capteurs au CINCJ.
Il ressort de l’analyse que le coût initial des capteurs solaires installés au CINCJ aura été récupéré dans 17 ans, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre d’une tonne par an.
Le Centre d’interprétation de la nature Cape Jourimain exploite aussi une éolienne de 10 kW. Un important système de toilettes à compostage et la récupération de l’eau de pluie pour se laver les mains permettent de réaliser des économies d’eau. Le Centre utilise l’énergie géothermique pour le chauffage en hiver et le refroidissement des locaux en été. Enfin, un petit panneau photovoltaïque est utilisé pour produire l’électricité nécessaire au fonctionnement d’une fontaine.
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