Biogaz de Fumier et Dechets à St. André

L’usine Laforge Holstein, alimentée à la biomasse, est installée sur 1000 acres de terres et utilise des matières premières biologiques comme des épluchures de pommes de terre, des frites, de la pâte à pizza et de la sauce tomate mélangées à du fumier et des déchets de graisse de poulet pour produire du biogaz par digestion (ou décomposition) anaérobie.

The Biodigester!

Le système comprend deux réservoirs de réception et de mélange, qui contiennent des matières organiques. Le premier réservoir sert de source d’énergie et le second, de source de protéines. Ces réservoirs sont reliés à un biodigesteur, alimenté à un rythme régulier grâce à un programme informatique qui règle tout l’équipement.

Computer program used to measure and monitor all biodigestion activity

Le taux idéal de pompage des matières premières pour optimiser le captage du gaz et minimiser le gaspillage est de 4 métrique cubique par heure pour le Réservoir 1 et de 8 m3 toutes les deux heures pour le Réservoir 2. Le biodigesteur est équipé d’un agitateur qui favorise le mouvement des matières premières et la création de gaz. Le liquide qui reste dans le biodigesteur s’écoule dans un bassin (ou étang) de rétention et est ensuite utilisé comme fertilisant.

Pendant le processus de digestion anaérobie, les bactéries libèrent du méthane. Celui-ci est capté, puis acheminé vers une génératrice, où il sert de combustible pour produire de l’électricité.

Engine receiving methane from digester to contain it as energy

Cette installation est avantageuse sur le plan économique, parce que la biomasse utilisée est gratuite. Et, dans ce cas-ci, la compagnie McCain fait elle aussi des économies, en réduisant le coût de transport de ses déchets.

La ferme laitière Laforge Holstein produit aussi quelque 2 200 litres de lait par jour, qui sont vendus aux fermes Northumberland et Baxter. Le fumier des vaches est recueilli pour accélérer le processus de décomposition par les bactéries dans le biodigesteur.

Les propriétaires s’attendent à récupérer le coût du système en dix ans.